Sting aborde la crise des réfugiés dans son nouvel album

Réfugiés, réchauffement climatique, réflexion sur les peurs de notre société ou sur la mort: Sting allie engagement et retour au rock dans son prochain album à paraître le 11 novembre.
Avant d'aborder le thème des réfugiés sur ce nouvel opus, intitulé 57th and 9th, Sting raconte être allé à Berlin rencontrer des musiciens syriens pour les écouter jouer, mais aussi obtenir leur permission d'enregistrer sa chanson Inshallah.
«C'était important pour moi d'avoir cette validation », a expliqué à l'AFP l'ex-vedette du groupe britannique The Police, qui fêtera ses 65 ans le 2 octobre. Dans Inshallah, Sting imagine ce qu'il ressentirait s'il était sur un bateau luttant pour sa survie. «Inch'Allah est une très belle expression arabe qui traduit une espèce de résignation - Dieu le veut, c'est comme ça, - et c'est aussi une expression qui exprime une espèce d'espoir et de courage», explique le chanteur, militant de longue date d'Amnesty International.
«Je ne sais pas s'il y a une solution politique» à la crise des réfugiés, dit-il. «Mais je crois que, s'il y a une solution, elle ne peut trouver sa source que dans l'empathie - pour les victimes de la guerre actuelle en Syrie, pour les victimes de la pauvreté en Afrique, et peut-être un jour pour les victimes du réchauffement climatique».
Dans son nouvel album, Sting s'empare aussi du réchauffement. Sur la chanson One Fine Day (Un beau jour), il prie avec humour pour que les sceptiques aient raison et que le réchauffement de la planète ne soit qu'une mauvaise blague. «J'aimerais que tout aille bien et qu'on puisse continuer comme ça en toute impunité. Mais tout prouve le contraire», dit-il.
Pour rappel, Justine Fraioli avait reçu le chanteur dans son 17/20. Revivez son interview en vidéo sans plus attendre.
RFM.fr avec AFP.
Commentaires