Manau est de retour en 2018 !

A l’occasion des 20 ans de son premier album, le groupe de rap lance une tournée anniversaire inédite.

« Le vent souffle sur les plaines, de la Bretagne armoricaine ». Vous avez sans doute encore ses paroles en tête, et vous n’êtes plus très loin d’être de nouveau d’actualité en les chantant sous la douche ou en soirée ! Manau, le mythique groupe de hip-hop à inspiration celtique des années 90, est sur le point de faire son grand retour. Bientôt 20 ans après le tube La Tribu de Dana, issu de son premier album « Panique Celtique » (1998) et écoulé à plus de deux millions d’exemplaires, Martial Tricoche, le leader du groupe et désormais son seul représentant (Cédric Soubiron est aujourd’hui acteur de théâtre, et Hervé Lardic a poursuivi une carrière solo, ndlr) va lancer une grande tournée-évènement en guise d’anniversaire.

C’est RTL, dans une chronique consacré à Manau, qui a lâché la bombe. Pas étonnant, quand on sait que le chanteur du groupe s’était rendu dans les studios de la radio en mai dernier, s’affichant tout sourire sur les réseaux sociaux. Si l’on en sait pour l’instant très peu sur les contours de cette future tournée, Martial Tricoche devrait prochainement faire une annonce pour apporter plus de précisions. Ce dernier est en revanche largement revenu au micro de nos confrères sur le raz-de-marée provoqué par Panique Celtique (1998), qui l’a lui-même submergé : « Le jour où l’argent tombe, c’est incroyable. On se dit : c’est un Loto, c’est quoi ? On se fout de moi, ils ont mis des zéros en trop… », lâche le rappeur originaire de Saint-Denis, avant de poursuivre en parlant de ses allers-retours à l’usine entre chaque passage promotionnel à la télévision. « Faut que je paye un loyer, faut bien que je mange… », pensait-il, ne se doutant alors pas du phénomène qu’un tube comme Mais qui est la Belette ?  allait provoquer. D’autant que l’artiste restait très critique lorsqu’il s’agissait d’évoquer son art et son aisance plume en main : « Je ne suis pas allé très loin à l’école. Je souffre vraiment pour écrire. J’écris avec un bouquin de grammaire », raconte-t-il la tête embrumée de souvenirs.

Un gage de modestie qu’on ne peut que saluer. En attendant, on se repasse encore et encore le tube éternel de Manau, La Tribu de Dana, en chantant à tue-tête : « DANS LA VALLÉE, OH OH, DE DANA, LALILALA !!! » 

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