Boulevard des Airs : Florent Dasque en interview pour RFM.fr

Après le succès rencontré par son troisième album studio, le groupe Boulevard des Airs a décidé de prolonger sa tournée promotionnelle jusqu'au mois de décembre prochain. Entre deux dates, le guitariste Florent Dasque a pris le temps de répondre aux questions de la rédaction de RFM.fr. Entretien.

RFM.fr. – La tournée de Boulevard des Airs a été rallongé jusqu’au mois de décembre. Comment définirais-tu le groupe sur scène pour ceux qui n’auront pas encore eu l’occasion de vous voir ?

Florent  Dasque. -Boulevard des Airs c’est un groupe super éclectique, tous les membres ont des influences différentes. Il faut s’attendre à un concert avec beaucoup de couleurs et surtout du partage avec les gens. On aime casser cette barrière de la scène qui peut exister. Il y a des jeunes et des personnes plus âgées qui n'ont rien à voir les uns avec les autres, mais ils sont tous là au concert pour partager quelque chose avec nous. Ça, c'est vraiment notre grande fierté !

Est-ce que le succès de ce troisième album  a conforté le groupe dans ses choix artistiques ?

Oui, clairement ! On a réédité la recette du premier album en faisant les arrangements nous-mêmes. Nous avons un studio qui ne paie pas de mine et personne d’extérieur n’est intervenu au moment de la création. Quand tu vois le succès rencontré par un travail personnel et super intime, tu ne peux qu’être conforté dans tes choix.

Peux-tu nous parler des deux singles de cet album : Emmène-moi et Bruxelles ?

Emmène-moi est un morceau qui n’aurait même pas dû être sur l’album. Il a été composé tout en dernier. La preuve, on peut voir qu’il est très minimaliste dans ses arrangements. Je jouais les accords le soir en studio et Sylvain a chanté par-dessus. Au final, on a décidé de le mettre sur l’album. Le morceau Bruxelles avait déjà été composé. Je pense que c’est le mélange des styles qui plaît aux gens, ça part d’une version acoustique et c'est mélangé à des sonorités électroniques. Un mélange inédit qui a surpris les gens.

Votre tournée vous a emmené sur plusieurs scènes étrangères à l’instar de celles de l’Amérique du Sud. Quel a été l’accueil du public ?

Très bon ! Il y a déjà d’autre Français qui ont tracé la route avant nous là-bas comme Manu Chao et Zaz. Ce sont de gens qui sont ouverts culturellement et sensibles aux valeurs humaines. Et comme on essaie d’en véhiculer un maximum, je pense que c'est pour ça que ça marche. Le principal est là.

Vous avez pour habitude de publier un album tous les deux ans. Est-ce que vous allez tenir la cadence avec cette tournée gigantesque ?

On ne se met pas d'impératif. On continue d’écrire, c’est un fonctionnement artisanal. C’est ce qui est paradoxal dans notre groupe. Il y a un succès médiatique, mais la méthode reste artisanale. On essaie d’aller à la rencontre des gens parce qu’il y a de la demande. Les salles affichaient complet en début d’année et on essaie de satisfaire tout le monde, mais c’est sûr qu’on commence à penser à notre nouvel album.

Quelle est ta playlist du moment ?

On écoute pleins de trucs variés, notamment des trucs faits par des gens qu’on peut croiser ou des morceaux trouvés sur Internet. C'est très éclectique, ça va du flamenco à des musiques plus commerciales. Pour tout te dire, l’album qui tourne en boucle en ce moment c’est le dernier de Paul Simon (Stranger to Stranger, ndlr).

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