« Avatar 2 : La voie de l’eau » : RFM est allé le voir

Le film le plus attendu de l’année est en salle depuis ce mercredi 14 décembre. RFM est allé le voir et vous partage son retour.

Il y a 13 ans, le monde s'émerveillait face à un film précurseur. James Cameron dévoilait Avatar, un film en 3D aux effets spéciaux bluffants et innovants. Plus d’une décennie plus tard, la suite de ce premier volet est disponible sur grand écran. L’impatience a été grande, mais les exigences aussi. Le réalisateur sera-t-il à nouveau capable de nous émerveiller ? Avec des effets spéciaux encore plus novateurs et un scénario tout aussi captivant ? Pour RFM ce défi est réussi.

Le réalisateur et sa scénariste, Amanda Silver, sont parvenus à créer un univers fantastique aussi extraordinaire que le premier. Nos personnages, Jakes Sully et Neytiri, doivent, avec leurs enfants, quitter leur forêt et explorer une nouvelle partie de leur planète, Pandora. Un grand danger pèse sur leur peuple et en tant que chef de leur village, Sully préfère partir afin de protéger les siens. 

Un nouvel univers fantastique

Si cette planète vous fascinait déjà, sachez que sa richesse semble être aussi grande que l’imagination du réalisateur. La magie qui émanait dans le premier film, se retranscrit à nouveau. La photographie est aussi réaliste que fantastique. En effet, après 13 ans d’attente, la technologie a eu le temps d’évoluer, et ce pour notre plus grand plaisir. Pour ce film, l’équipe s’est armée de caméras Sony dernier cri, à la précision exemplaire, qui leur ont permis de filmer aussi bien sur terre que sous l’eau. 

Car oui, la petite famille doit aller à la rencontre d’un peuple de Na’vi, qui ne vit pas dans les arbres, mais à côté de l’océan. Ce nouveau clan n’est pas du même bleu que nos héros, ils sont couleur vert d’eau, ont une queue plus large, des avants bras taillés pour nager, et arborent des rayures aux allures de tatouage polynésiens. Comme pour le premier film, les détails sont époustouflants, rien n’est laissé au hasard. Cette tribu est aussi organisée que celle de la forêt et pour acclimater nos personnages préférés dans cette nouvelle région, James Cameron prend le temps de nous y plonger pendant de longues minutes.
Pour la petite anecdote, James Cameron est un grand passionné des fonds marins et à lui-même réalisé une mission en 2012 dans les abysses, dans la fosse Marianne, à l’aide d’un petit sous-marin, à plus de 10.898m de profondeur. Il est devenu le premier homme à explorer en solo pendant plusieurs heures, à bord d'un mini sous-marin, le site le plus profond connu de la croûte terrestre. Lors du visionnage de son nouveau film, cela ne fait aucun doute qu’il est un véritable amoureux de la faune et de la flore marine. 

Pandora, Terre sacrée

Lorsque la famille explore ce nouveau camp, ils y découvrent un univers aussi riche que coloré. Les espèces marines inventées, ont à nouveau cette touche féérique, fantastique et fascinante qui nous avait transporté dans le premier volet.
Les couleurs sont scintillantes, profondes et extraordinaires. Les fonds de cette eau grouillent de poissons bioluminescents et de baleines, appelées Turum, frères et sœurs spirituelles du peuple de l’eau. À nouveau, le réalisateur prend le temps de montrer que les Na’vi ont un lien fusionnel avec la nature et les espèces qui la composent et que sans cette attache, leur monde s’effondre. Et ça, les humains, qui à nouveau souhaitent conquérir leur espace, ne le comprennent pas.
En effet, un combat pour protéger leur peuple sera à nouveau le point central du scénario. Jake Sully est visé par l’armée des humains, qui tentent de s’approprier ces terres inconnues. Les scènes d'action sont parfaitement réussies, la tension est constante et le message passé est clair : souhaiter bâtir un empire sur des terres qui ne sont pas disponibles est un combat vain et abominable. Les nouveaux personnages sont aussi attachants que les anciens, et leur personnalité est travaillée jusqu’au moindre détail. Petit coup de coeur pour Kiri, joué par Sigourney Weaver mais on ne vous en dit pas plus.
Pour le coup la 3D n’est pas obligatoire. Elle y apporte de la profondeur, mais aucun effet supplémentaire. Si votre cinéma ne la propose pas, votre expérience ne sera pas moins optimale. 

Une chose est sûre, James Cameron a de nouveau réalisé un film qui marquera les prochaines décennies. Si vous êtes déjà impatients de découvrir de nouvelles aventures de ses Hommes bleus, sachez que les prochains films ont déjà été réalisés et sont prévus pour 2024, 2026 et 2028. Chez RFM on a hâte de découvrir jusqu’où la créativité de ce réalisateur peut aller.

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