Adele refuse que ses chansons soient diffusées dans les meetings de Donald Trump

La chanteuse britannique a fait savoir qu’elle n’avait jamais donné l’autorisation pour que ses titres résonnent au cours de plusieurs meetings politiques du milliardaire américain.

Adele n’apprécie pas la mauvaise publicité. Le candidat à la Maison-Blanche Donald Trump a utilisé Rolling in the deep et Skyfall, deux titres de la chanteuse britannique, pour les besoins de ses meetings politiques. Un hommage que n’a pas apprécié la principale intéressée: «Adele n'a pas donné son autorisation à l'usage de ses chansons dans des rassemblements politiques», a souligné dans un communiqué le porte-parole de l'artiste.

Le milliardaire américain, un fan présumé d'Adele qu'il avait vue en spectacle récemment à New-York, fait jouer régulièrement certains tubes de l'interprète d'Hello dans ses meetings politiques. Plus tôt dans la course à l'investiture républicaine, Donald Trump avait d'ailleurs utilisé Rockin' in the Free world de Neil Young et It's the world as we know it du trio REM, suscitant l'ire de ces artistes qui ne veulent pas être associés, de près comme de loin, à sa campagne. Aux Etats-Unis, la classe politique, et plus souvent la droite, a souvent été critiquée pour jouer des œuvres musicales lors de ses rassemblements sans le consentement des artistes concernés.

Pour rappel, une affaire similaire est survenue en France en 2009, en plein débat sur le projet de loi Création et Internet. L'UMP avait diffusé plusieurs fois, lors de meetings, la chanson Kids du groupe MGMT. La formation américaine, qui n'avait pas apprécié non plus l'initiative du parti de droite, avait empoché la modique somme de 30.00 euros.

Adele - Rolling in the deep

Ailleurs sur le web

Commentaires