5 choses que vous ignorez peut-être sur Laurent Voulzy

Êtes-vous incollable sur la vie et la carrière de l'éternel compère d'Alain Souchon ? C'est que nous allons voir avec ces quelques anecdotes. C'est parti !

1) Il enregistrait le moindre moment de Kim Wilde à la télévision

Dans les années 1980, l’éternel acolyte d’Alain Souchon était littéralement obsédé par la chanteuse pop britannique, Kim Wilde. La moindre apparition de la blonde au mullet à la télévision provoquait chez lui une excitation telle qu’il ne pouvait s’empêcher de l’enregistrer à l’aide de son « play recorder ». Confiant tous ses secrets à Souchon, il lui fait évidemment part de celui-ci et lui fait écouter ses enregistrements. Ce dernier, probablement aussi sous le charme de la jeune chanteuse, décide d’écrire une chanson à sa gloire avec son ami : « Avec Alain, on écrivait une chanson, je ne sais même plus laquelle. Je lui montre Kim Wilde et il a tout de suite compris pourquoi elle me causait une certaine émotion. Et il me dit que je ferais bien de faire une chanson qui s’appellerait ‘Les Nuits sans Kim Wilde’. C’était mon rêve, je me dis génial ! », explique Voulzy à nos confrères de Nostalgi. Et d’ajouter : « Petit à petit on a fait la chanson. On a mis beaucoup de temps à l’enregistrer. Et finalement, j’ai rencontré Kim Wilde sur un plateau télé. Elle a d’abord était très gênée car elle ne comprenait pas pourquoi on faisait une chanson sur elle. Puis elle a écouté la chanson et quinze jour après, elle a accepté de chanter dedans. Je suis allé en Angleterre dans leur studio et on a enregistré la partie que tout le monde connait. » 

Pour donner ce morceau génial, sorti en 1985 : 

2)  Il a décidé de faire de "Belle-Île-en-Mer, Marie-Galante" un single en sortant du tennis

Cette anecdote est en fait étroitement liée à la précédente, puisque Belle-Île-en-Mer, Marie-Galante, composée dans la foulée par Laurent Voulzy, est sortie en 1985 en Face B du single Les Nuits Sans Kim Wilde. Quelques mois plus tard, le chanteur joue au tennis en banlieue parisienne, précisément à Fontenay-sous-Bois. En sortant de sa partie, en voiture, il tombe sur une radio locale qui diffuse Belle-Île-en-Mer. C’est alors qu’il eut un déclic : « ça devait être des copains qui avaient fait une radio, tellement la diffusion était petite et le son partait, mais en même temps il y avait quelque chose de magique. J’ai appelé quelqu’un avec qui je travaillais à l’époque et je lui ai raconté le ressenti étrange que j’ai eu en écoutant mon titre à la radio. On a eu rendez-vous à la maison de disque, où l’on m’a d’abord dit que ça ne fonctionnerait jamais en single […], puis en passant dans le couloir, le directeur artistique Christian Herrgott, m’interpelle et on écoute à nouveau le titre tous les deux. Et il me dit d’inverser, de mettre Belle-Île-en-Mer en face A et Les Nuits sans Kim Wilde en face B. », raconte l’interprète de Foule sentimentale. Et d’ajouter : « Et avec des bouts de ficelle, on a fait un clip […] réalisé par Rachid Bouchareb qui a par la suite gagné la Palme d’Or à Cannes. Petit à petit, la chanson est passée à la radio […] et on a été chanson de l’année puis chanson de la décennie. C’est une belle histoire grâce au tennis de Fontenay-sous-Bois ». Et comment !

3)  Il est le cousin de Pascal Légitimus

Bon, là, pas d’anecdote particulière, mais avouez que c’est incroyable ! Interviewé par nos confrères de Femme Actuelle, en 2011, Pascal Légitimus, le célèbre comique du trio des Inconnus, confiait : « C’est mon cousin dans la vie. On a passé deux ou trois jours ensemble en Guadeloupe. On s’est bien marré tous les deux. Laurent est un type très drôle, timidement déconnant. Quand il blague, il ne s’arrête plus ». D’ailleurs, Légitimus s’était rendu au mariage du chanteur en 2010. Les deux hommes s’étaient également retrouvés sur le plateau de Thé ou Café, l’émission de Catherine Ceylac sur France 2 :

4) Il s’est mis à la guitare dans l’internat du lycée

Laurent Voulzy a toujours eu des rêves de grandeur et de succès, « soudé[s] à la passion de l’instrument » comme il le racontait à RFI Musique. Et d’ajouter : « Moi j’avais envie de vivre de la guitare, et en même temps, de passer à la radio, d’être aimé, que mon cœur que je vide dans les chansons soit entendu par d’autres, de signer des autographes, certainement. » C’est pour toutes ces raisons qu’il s’est mis à la guitare … lorsqu’il était interne au lycée ! L’artiste raconte que ses surveillants étaient musiciens, guitaristes précisément, et qu’ils jouaient dans des styles différents allant du classique au jazz en passant par le Shadows… « Moi, tout me plaisait. J’étais boulimique, tout m’émerveillait. Les chansons de Brassens, le prélude n°3 de Jean-Sébastien Bach transcription pour guitare, Samba da una nota so […] I want to hold your hand des Beatles. Tout m'émerveillait. », évoquait-il, toujours pour RFI

5) Aucune tendresse entre lui et Alain Souchon

Longtemps, les deux compères de toujours ont fait l’objet de rumeurs sur leur sexualité, beaucoup les « accusant » de cacher leur homosexualité au grand public. Pas avares en commentaires sur le sujet, Souchon et Voulzy ont mis les choses au clair sans détour lors d’une interview à Version Femina :  « Il n’y a pas de tendresse, on ne se touche pas, on ne s’embrasse pas, comme dans le show-biz. On n’a pas ce genre de rapports. Il n’y a pas d’ambigüité », déclare Souchon. Voilà qui a le mérite d’être clair. Et son camarade Voulzy d’enfoncer le clou tout en précisant la nature de leur indéfectible lien : « On s’aime certainement, profondément. […] C’est vrai qu’il y a entre nous une complicité créatrice, et ce qui pourrait éventuellement rendre jaloux, c’est l’exaltation. Il y a entre nous une fraternité, on est liés par quelque chose qui nous dépasse ». Probablement l’une des plus belles amitiés de la chanson française.

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